
À propos
Les dîners-débats du FERAM
Dîner autour de Gildar GUILLAUME le 23 mai 2023 à 19h00 (accueil à partir de 18h00)
L'auteur de « L’attentat contre Bonaparte, Rue Saint-Nicaise, 24 décembre 1800 » , avocat honoraire, historien, directeur de l’Institut Napoléon présentera son ouvrage sur un événement qu'il considère comme étant le premier attentat terroriste au sens moderne du terme avec des victimes anonymes.
La complexité du procès des auteurs de l’attentat, la création d’une police scientifique de technique, les rapports de l’Etat avec les religions, la vérité « ordinaire » et la vérité « judiciaire » qui ne coïncident pas nécessairement sont particulièrement abordés.
La conférence qui commencera à 19h00, d’une durée prévue de 45 minutes, sera suivie d’un dîner pour celles et ceux qui le veulent (coût du repas servi sur place à 25 euros).
Gildard Guillaume est avocat honoraire, écrivain, historien et administrateur de l’Institut Napoléon. Il est membre titulaire et administrateur de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Angers. Il est l’auteur de plusieurs essais et romans historiques concernant la période 1780-1880 et plus particulièrement la Révolution, le Consulat et le Premier Empire. Il publie par ailleurs des articles dans les revues napoléoniennes.
L’attentat de la rue Saint-Nicaise, perpétré le 3 nivôse an IX (mercredi 24 décembre 1800) contre le Premier Consul Bonaparte, s’il a été souvent évoqué, n’a jamais fait l’objet d’une étude exhaustive.
Cet attentat a été conçu et mis en œuvre sans aucun souci des préjudices qu’il pouvait causer en dehors de la cible officielle, a tué et blessé de nombreuses personnes et provoqué des dégâts matériels considérables. Le fait que les auteurs et complices de l’attentat se soient désintéressés de ce qu’on nomme aujourd’hui les dommages collatéraux est assimilable au projet d’un crime sans discrimination entre les victimes potentielles. Il oblige dès lors à examiner si le complot, au-delà d’un « affichage » en ce qui concerne la cible du Premier Consul, n’a pas eu pour but de provoquer le plus grand nombre de morts, blessures et dégâts et donc de frapper les consciences à propos d’une situation politique et religieuse. Avec de tels caractères, l’attentat de la rue Saint-Nicaise apparaît alors comme le premier attentat terroriste, au sens moderne du terme, de l’Histoire de France.
Par ailleurs, une distance subsiste entre la vérité judiciaire et la vérité ordinaire. De nombreuses questions demeurent sans réponse, soit que les autorités compétentes ne les aient pas posées – volontairement ou non - à l’époque, soit que les réponses se fassent encore attendre. Tous les protagonistes – en particulier l’un des plus importants - de cette tragique affaire n’ont pas été arrêtés, ayant profité lors des opérations de police de certaines relations au plus haut niveau. L’un des accusés a été interrogé et jugé en ignorant – ou feignant d’ignorer – certains points essentiels de son curriculum vitae, lesquels, s’ils avaient été mis en lumière, auraient probablement conduit à une tout autre sentence en ce qui le concerne.
Au-delà des observations qui précèdent, et en résumé, cet essai, basé sur des sources solides, a l’ambition de décrire cet attentat dans le détail, de rapporter et analyser les débats politiques internes (dont certains ont eu un écho dans les délibérations consécutives aux récents attentats qui ont frappé la France) et mesures de répression qu’il a suscitées, de retracer l’enquête, très moderne, et le procès, très tendu, qui ont suivi, de dresser le portrait des protagonistes les plus importants, de poser les questions qui ne l’ont pas été à l’époque et d’esquisser les réponses que suscitent toutes les interrogations, de cerner la part de vérité ordinaire que ne recouvre pas la vérité judiciaire.

Photo : éditions Fayard

Photo Ouest-France
Dîner autour du général Jérôme Pellistrandi, le 19 février 2023
Entré en service en 1980 au 51° Régiment d’artillerie, le Général (2°S) Pellistrandi a intégré l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1983. Lieutenant au 41° RT de 1988 à 1990, il a commandé la 4° Compagnie de Transmissions Divisionnaire à Essey les Nancy de 1992 à 1994. Il a été commandant en second puis chef de corps du 28° RT à Issoire de 2004 à 2007 avant de prendre le commandement de la Brigade d’appui du Corps Européen de 2007 à 2009.
Titulaire d’un DEA et d’un master de relations internationales passé à Madrid, Docteur en histoire, il est rédacteur en chef de la Revue Défense nationale depuis 2014 et chargé des sessions régionales de l’IHEDN depuis septembre 2018. Il est également référent expert défense auprès des médias.
Il a été promu au grade de général de brigade le 1° décembre 2018 au titre de la 2° section des officiers généraux.
Ce dîner a permis de débattre sur les enjeux géostratégiques soulevés par la guerre en Ukraine.
Le général Pellistrandi a apporté un éclairage fort apprécié sur les origines du conflit, les forces en présence, ainsi que sur les perspectives d'évolutions du conflit. Ses analyses ont permis de prendre conscience des bouleversement que ce conflit génère dans l'exercice des relations internationales et dans les équilibres du droit international.

Dîner autour de Jean-François Donzier le 18 janvier 2023
Jean-François DONZIER est Secrétaire Général Honoraire du Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB) qu’il a créé en 1994 et dont il a assuré le développement de 1994 à 2018.
Il est président de l’Académie de l’Eau et membre du Comité d’orientation stratégique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel.
Il a été Secrétaire Général des Alliances Mondiales pour l'Eau et le Climat (AMEC / GafWaC), depuis leur création à la COP22 - 2016 de Marrakech, jusqu’en Décembre 2018.
Jean-François Donzier a été directeur général de l'Office international de l'eau de 1991 à 2017 et Secrétaire du Réseau International des Centres de Formation aux Métiers de l'Eau (RICFME / INWTC).
Il a été gouverneur du Conseil Mondial de l'Eau lors de sa création en 1997 et membre du comité directeur du Partenariat Mondial pour l'Eau (GWP) pendant six ans.
Général du Corps national des Ingénieurs français des Ponts, des Eau et des Forêts, il s’est vu confier de très hauts postes centraux dans l’administration publique française au sein du ministère de l’Agriculture et des services du Premier Ministre.
Il a dirigé le Fonds National Français pour le Développement des Adductions d’Eau (FNDAE) et supervisé les Sociétés d’Aménagement Régional chargées des zones irriguées dans le sud de la France (1987-1991).
Il a été Commissaire du Gouvernement pour la rédaction et le vote de la loi française sur l’aménagement, le développement et la protection de la montagne (1984 - 1985) et Secrétaire Général du Conseil National de la Montagne et du Fonds Interministériel de Développement et d’Aménagement Rural – FIDAR (1985 - 1987).
Il a dirigé pendant 4 ans les projets pluriannuels franco-suisses pour la protection du lac Léman et du lac d'Annecy contre la pollution (1975 - 1979).
Chef du bureau d’Inspection régionale du Ministère marocain de l'Agriculture et de la Réforme Agraire, il a dirigé des projets d'approvisionnement en eau dans les zones rurales et agricoles du sud du pays (1973-1975).
Il est en France Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre National du Mérite et Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole.
En Octobre 2016, il a reçu le « Prix de l'amitié du gouvernement chinois » (Chinese Government Friendship Award) en reconnaissance de la qualité de sa coopération dans le secteur de l'eau en Chine.
Il est également Médaille d'or de l'Ordre polonais de l'Environnement et des Forêts et Médaille d’argent « Vasarhelyi Pal » du Ministère hongrois de l’Environnement et des Eaux.
Il a été lauréat du Prix Tisserant de l’Académie d’Agriculture de France en 1973 et de la médaille de la Montagne en 1985.
Il a reçu en 2016 « Distinguished Associate Award » de l’Association Internationale des Hydrogéologues.
Au cours de son intervention, Jean-François Donzier a présenté les risques humanitaires, socio et politiques liés à l'évolution des ressources en eau et de leur utilisation dans le monde. Il a permis une réflexion approfondie sur les inégalités d'accès à l'eau et de prévention contre les catastrophes liées à l'eau à travers le monde.

Dîner avec Bernard Poignant le 1er décembre 2022
Bernard Poignant, ancien député et maire de Quimper – et ancien président du FERAM - est intervenu sur le thème « Les collectivités locales face aux crises à venir ».
Fort de sa longue expérience d’élu local et de parlementaire, Bernard Poignant a montré les risques majeurs auxquels étaient exposées les collectivités locales dans un futur proche et les réflexions engagées pour y faire face, tant par leurs moyens propres qu’avec une relation forte avec les services de l’Etat.

Dîner avec Mohamed Larbi Haouat, le 14 octobre 2022,
Universitaire, vice-président de l’AFAL (association francophone d’amitié et de liaison), Mohamed Haouat a présenté son ouvrage intitulé « Habib Bourguiba -Le combattant suprême 1909-2000 » à la Marie du 5ème arrondissement de Paris. La présentation de cette figure historique de notre histoire contemporaine et fondateur de la Tunisie moderne a été un grand succès.

Café, avec Christian Tremblay
Organisée "à l'heure du café" qui permet à un maximum de personnes de suivre la conférence en visio conférence depuis n'importe quel point de la planète, quel que soit le fuseau Le 22 septembre, cette conférence a porté sur le thème :"le plurilinguisme européen est-il toujours d'actualité ? »
Christian Tremblay est un ancien haut fonctionnaire, qui a créé l'observatoire européen du plurilinguisme (OEP), dont il est le président. Il a écrit des livres et de nombreux articles et organise chaque année des assises européennes du plurilinguisme.

Dîner avec Alain Le Roy le 27 juin 2022
Alain Le Roy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Rome, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU, chargé des opérations de maintien de la paix, ancien chef du service international de l'Union Européenne, et membre du FERAM, est aussi membre du FERAM.
Au cours de ce dîner, Alain Le Roy a développé les nouvelles problématiques de relations entre l'Union Européenne et l'Union Africaine.

Dîner avec André-Abel Barry le 6 mai 2022
Sur le thème de « la francophonie au service de la paix et de la gouvernance » André-Abel Barry, chef du pôle Paix et Stabilité à l’OIF, est intervenu à la mairie du 5ème arrondissement. La conférence a notamment porté sur l’origine de la francophonie, son histoire, sa dimension politique, son humanisme et son rôle de prévention de la radicalisation et de lutte contre les violences. La conférence a été prolongée par un dîner.

Café avec Didier Petetin le 6 avril,
Ce café du FERAM portait sur le thème "Les langues de l'Europe, leur histoire et leurs parentés".
Ancien élève de l'ENA et préfet honoraire, Didier Petetin a été professeur agrégé d'Anglais et s'est particulièrement intéressé à la philologie et aux langues comparées.
Cette conférence a permis de mieux comprendre l'évolution des langues européennes et les liens qui les unissent.
